Étapes et séjours d'Henri de Navarre dans la région de Sainte-Foy-la-Grande

Vente 

Du  livre de Michel Villemiane :

"ÉTAPES ET SÉJOURS D’HENRI DE NAVARRE 
FUTUR ROI HENRI IV"


Dans la région de Sainte-Foy-la-Grande
De 1577 à 1588 et Régions alentours

SITUATION DU ROYAUME-AVANT-PENDANT-APRES 
LES GUERRES DE RELIGION

 
Notes de l’auteur :

 De 1577 à 1588, Henri de Navarre, futur Henri IV, durant ces dix années s’active à fortifier la ville de Sainte-Foy et ses autres places de sureté, mesure de défense pour assurer sa sécurité. Déjà pendant les guerres de religion il a montré l’importance qu’elle tenait dans son dispositif militaire. La situation de la France en l’année 1577 n’est guère brillante et le roi Henri III, roi de France font front commun pour exterminer les protestants. Ces derniers s’étant préparé à cette situation n’attendent  pas qu’on les attaque et partout ou ils le peuvent, mettent l’épée au fourreau.

Le 19 aout 1577 Henri de Navarre, alors âgé de 24 ans séjourne à Sainte-Foy et le 20 il part pour Bordeaux et de là rejoindre le port de Brouage dont le duc de Mayenne en fait le siège.

Le 20 aout 1577 Henri de Guise, s’empare du port de Brouage et le 17 septembre à Bergerac, la paix est signée enlevant aux protestants bon nombre d’avantages et des libertés acquises précédemment par la paix de Monsieur.  Le roi de Navarre se voit obligé de recourir à des coups de main, pour vaincre les résistances ou déjouer des complots faisant ressortir chaque fois son désir de paix.    

Le 2 septembre il écrit aux consuls de Bergerac pour obtenir des armements pour guerroyer dans la contrée. « Ces mesures dit-il, sont d’autant plus nécessaires que traitant en ce moment de la paix, il faut empêcher pour obtenir de meilleures conditions que l’ennemi nous enlève nos places pendant les négociations. » À Bergerac la conférence débat les conditions de paix le 17 septembre, signées par le roi de Navarre et confirmées par le roi Henri III à Poitiers le 5 octobre. Ce traité amène une année de paix malgré la recrudescence de duels. La reine mère est dans les murs de Saint-Emilion et un différent intervient entre elle et Henri de Navarre au sujet du non respect d’une trêve.  En février 1578, Sainte-Foy accueille cette fois, le synode national des Églises réformées où Henri de Bourbon se fait représenter par le vicomte de Turenne. Durant cette période, on ne parle que de guerres, de violences, de pillages, et de querelles concernant les deux religions. Rien n’est respecté et Henri de Navarre ne cesse de se plaindre de ces continuelles infractions aux traités et trêves faites par les deux partis.

Malgré la conférence de Mazères, les protestants ne sont pas enclins à remettre les places de sureté dans le délai largement dépassé et le 10 avril, la guerre est à nouveau déclarée, et Henri de Navarre peut fêter la victoire huguenote de deux villes, Cahors et La Fère. Marguerite, lors de ces guerres civiles y joue un rôle politique important. Le maréchal de Biron et Marguerite entre en conflit et elle doit faire intervenir son frère le duc d’Anjou pour obtenir une nouvelle paix dont les conditions sont débattues à Tours puis au Fleix où l’édit est signé le 26 novembre 1580, mettant fin à la septième guerre : les réformés conservent pendant six ans leurs places de sureté.

Henri de Navarre, afin d’assurer sa propre sécurité doit prendre beaucoup de précautions pour éviter d’être surpris lors de ses déplacements en Guyenne. La fréquence de ses séjours à Sainte-Foy montre bien son attachement à sa sécurité pour s’y réfugier souvent et par ses chevauchées rapides et longues montrent qu’il est aussi un excellent cavalier en pleine force physique.

Devenu roi de Navarre et lieutenant du roi Henri III en Guyenne, le futur Henri IV y revient encore en 1584, avec toute sa nombreuse cour. Ce sera pour lui l’occasion de rendre visite à Michel de Montaigne. Ce dernier l’invite en son château et tous deux vont se distraire à la chasse au cerf parcourant dans les bois alentours.

En 1587, Henri de Navarre savoure sa victoire éclatante de la bataille de Coutras, sur les troupes royales du duc de Joyeuse qui y perd la vie. 

Après 1588, Henri se tourne vers le nord et avec son départ, c’est un peu le silence et l’oubli qui tombent sur la ville de Sainte-Foy, laissant le souvenir d’un homme qui a toujours œuvré à rechercher et à pérenniser une paix dans le royaume de France...

Michel Villemiane, architecte foyen retraité depuis plusieurs années, a consacré depuis peu un livre sur la création de la colonie pénitentiaire évangélique, en 1842, la première en France après celle de la colonie catholique de Mettray quelques années auparavant, paru aux Éditions les dossiers d’Aquitaine. Cet historien local bien enraciné dans sa région natale :
- ancien secrétaire général du Syndicat d’Initiative de Sainte-Foy,
- ancien président des Amis de Sainte-Foy,
- membre de la Société Historique Archéologique de Libourne,
- membre de Mémoires du Fleix,
Récidive et s’est intéressé cette fois aux Étapes et Séjours d’Henri de Navarre, futur roi Henri IV dans la région de Sainte-Foy période de 1577-1588 et régions alentours, n’oubliant pas de citer quelques évènements, avant, pendant et après les guerres de religion. 


Desriptif du livre : L : 155 mm, H :240 mm , environ  250 pages, avec photos couleurs, noir et blanc. Façonnage : Dos carré collé, couverture souple couleur 350g. 

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